mardi 24 juin 2014
mercredi 4 juin 2014
UN, DEUX, TROIS, QUATRE… DIX. ALLÔ, ALLÔ ! _ KATHARINA BIHLER + SOSANA MARCELINO + SIRILTIEBO + STEFAN SCHEIB _ PREMIÈRE RÉPÉTITION - THEATER IM VIERTEL - SARREBRUCK - 03.06.2014
« Un deux, trois, quatre… dix. Allô,
allô ! »
Spectacle coproduit par l’Espace Bernard Marie Koltès / Théâtre du Saulcy - Scène Conventionnée Théâtre-Ecritures Contemporaines- Metz.
Une production de Liquid Penguin
(Sarre) et d’Artistes Actuels (Lorraine)
Dates :
-
12 juillet 2014 : Hauptfriedhof
- Saarbrücken
-
12 septembre 2014 : Forteresse d’Ehrenbreitstein- Koblenz
-
9 décembre 2014: Théâtre du Saulcy- Espace Bernard-Marie Koltès,
Scène Conventionnée Théâtre - Ecritures Contemporaines - Metz
-
10 décembre 2014 : Amphithéâtre Déléage- Université de Lorraine
- Nancy
Avec :
Katharina Bihler, écriture et
voix
Sosana Marcelino, chorégraphie et danse
Siriltiebo, écriture et voix
Stefan Scheib, composition et contrebasse
Sosana Marcelino, chorégraphie et danse
Siriltiebo, écriture et voix
Stefan Scheib, composition et contrebasse
« Un deux, trois,
quatre… dix. Allô, allô ! Ici poste radiotélégraphique et
radiotéléphonique de Laeken, près de Bruxelles. Mesdames les
amatrices de télégraphie sans fil, nous allons vous faire entendre
un concert dédié à sa Majesté la Reine ».
Le 28 mars 1914, la 1ère émission publique de radio est diffusée de façon régulière en Belgique.
Le 28 mars 1914, la 1ère émission publique de radio est diffusée de façon régulière en Belgique.
Cette
émission constitue l’argument de départ pour ce spectacle qui
s’intéresse aux créateurs et créatrices représentant le
foisonnement et
l'inventivité des courants artistiques et sociaux de
l’avant-guerre. A travers les
avant-gardes, de l'expressionisme au futurisme, en passant par les
prémisses du mouvement dada, entre Bruxelles, Paris, Munich, Berlin,
Londres et Rome, ce spectacle parcourt des œuvres et des instants de
vies d'hommes, de femmes, artistes et
engagés.
Les
textes en allemand écrits par Katharina Bihler reconstituent
l'histoire de cette station d'émission publique de radio et
réfléchissent ainsi l'histoire et la philosophie du medium radio
balbutiant en ce temps là, l'avant-guerre. Ils poursuivent la
fascination de la diffusion sans fil, la fascination des ondes
invisibles qui pour la première fois
pouvaient être capturé par des appareils appropriés, la
fascination de surmonter les distances communicationnelles par un
moyen quasiment immatériel.
Les
textes en français écrits par Siriltiebo vous invitent à partager
quelques instants des vies réelles ou rêvées des danseuses
Valentine de Saint-Point, Mary Wigman, Isadora Duncan, d'une célèbre
sculptrice, de l'institutrice du petit Georges, de Rosa Luxemburg, de
Tosca,... où l'on apprend également que Suzanne Duchamp est
peut-être la véritable initiatrice d'une des plus grandes
révolutions de l'histoire de l'art.
La
danse chorégraphiée par Sosana Marcelino va s’inspirer des
grandes innovations de la danse moderne. Les fondamentaux inscrits
dans un corps dansant qui s’affranchit des conventions de la danse
classique, un corps qui dénonce les interdits pour défendre une
danse libre et naturelle où le corps féminin se libère.
Pendant
l'émission radiophonique de 1914 mentionnée on a diffusé une aria
de l'opéra "Tosca" de Giacomo Puccini. La musique de
Stefan Scheib est une déconstruction/reconstruction de cette
diffusion. Stefan Scheib utilise des enregistrements historiques et
une contrebasse. Mais cette musique ne reste pas seule. Le début de
la diffusion radiophonique était fatalement accompagné par des
bruits radioélectriques, et depuis le
manifeste futuriste de Luigi Russolo les bruits s'émancipent vers un
"arte dei rumori".
Inscription à :
Articles (Atom)